29 décembre 2013

Le Lido



 Cette bande de sable qui sépare l'étang de Thau de la mer, s'étend sur douze kilomètres de Sète à Marseillan. 
On y trouve un vignoble de vin rosé (Listel), une route, une voie ferrée et quelques exploitations  conchylicoles.
 Coté mer, l'érosion est si forte qu'un programme d'aménagement a été entrepris pour déplacer la route côtière et reconstituer les dunes.
Dans les années 60, cette cote était surnommée la "Nouvelle Floride".



Depuis le mont Saint Clair, dans le parc des "Pierres blanches" on peut admirer de somptueux coucher de soleil.


Source : Thau Agglo



22 décembre 2013

Le Frescati

 
 "Le Frescati", c'est le nom d'une pâtisserie Sétoise.



Mais c'est aussi le nom d'un gâteau.
 Il s'agit "de deux à trois génoises aux fruits confits, montées en colonnes, glacées au kirch et garnies de crème à la vanille, surmonté d'une couche de meringue à l'Italienne, le tout posé sur un fond de pâte sablée".
Ce dessert a été introduit à Sète à la fin du XIX° siècle par un pâtissier dénommé Amédée Fourniol et il est devenu une spécialité Sétoise, au même titre que la tielle ou la macaronade. 

Son nom vient probablement du Café Parisien Frascati qui était situé Boulevard Montmartre, à l'angle de la rue de Richelieu et exploité par un glacier Napolitain. Café où l'on pouvait rencontrer (d'après un voyageur Anglais cité par Wikipédia) "dans le cours d'une heure,  près de trois mille femmes les plus belles et les plus distinguées de Paris".


Ce gâteau est si célèbre, à Sète, qu'il a même sa place dans le cimetière marin.

10 décembre 2013

Sète à rames



La photo date de 2009, mais les barques Sétoises sont toujours là. Propulsées par 6 rameurs ou rameuses et dirigées par un barreur, elles se livrent régulièrement à des compétitions. "Cabotages"  nous apprends que cette tradition a été relancée par la découverte d'une épave en 1995 et qu'un moulage de la coque a permis de reconstruire à l'identique, la barque Sétoise traditionnelle.

L'association "Cettarames" qui encadre cette pratique est très active et organise régulièrement des voyages pour rencontrer des rameurs d'autres pays : en 2013, c'était à Shanghaï.


Le soir, on peut les voir s'entrainer dans les canaux.




1 décembre 2013

Le Phare de Sète




Situé sur le Mont Saint Clair, le phare de Sète envoie, toutes les 5 secondes depuis 1903, pendant chaque nuit, un éclat blanc visible à 53 kilomètres. Il y a 127 phares en service en France métropolitaine, le Finistere en compte 24. Le département de l'Eure, qui n'a pourtant pas de façade maritime, à son phare, à  Fatouville, mais il est désaffecté. Le plus ancien est le phare de Cordouan qui est allumé depuis 1611.
Les phares ont toujours inspiré les écrivains et les poètes. Vous trouverez quelques extraits : Jules Verne, Anatole Le Braz, mais aussi Alphonse Allais (qui préconisait les phares olfactifs) ou Prévert... dans Phares et Littérature. Attention à ne pas confondre "Phares" et "Feux", si vous voulez éviter de passer pour un marin d'eau douce, consultez " Le phare à travers le monde"


A ses pieds, le cimetière marin.



24 novembre 2013

Le mont Saint Clair





En mer, le mont Saint Clair (175 mètres) se voit de loin. Au XVI° siècle, c'était le repaire d'un célèbre pirate, Barberoussette, qui allumait des feux pour tromper les navigateurs et les attirer sur les rochers, mais ceci est une autre histoire.


Comme promis, voici l'origine légendaire du nom de cette colline.

Il y a bien longtemps, les trois frères de la famille de Roquefeuille, Guiral, Loup et Clair, tombèrent amoureux de la même demoiselle, une certaine Bertrade, fille du seigneur de Rogues. Pour se départager ils partirent pour la croisade et décidèrent que celui qui aurait accompli le plus d'exploits l'emporterait.

Quelques temps plus tard, un troubadour de passage au château de Rogues annonça la mort des trois chevaliers, la belle en mourut de chagrin.

Mais nos trois héros n'étaient pas morts et quand ils revinrent de terre sainte, le 24 décembre, ce fut pour apprendre que leur bien-aimée n'était plus de ce monde.

Ils se firent ermites et chacun se réfugia au sommet d'une montagne. Chaque année, le 24 décembre, ils allumaient un feu pour signaler leur existence aux deux autres. A leur mort on donna leur nom à ces montagnes :  le pic Saint Loup, près de St Martin de Londres, le rocher de Saint Guiral dans le Gard et le mont Saint Clair à Sète.

Sources : Lieux sacrésLe petit Camarguais,



 http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/00/Vernet-port-Sette.jpg

 Claude Joseph Vernet (1714-1789)

17 novembre 2013

Anse de la Nau





 Sète, l'anse de la Nau.





La même, vue sous un autre angle...

Quelques précisions sur le message précédent.



Une légende locale (encore une) dit que la statue de Neptune était, à l'origine, dans les jardins des Tuileries à Paris, et que Napoléon III, qui ne l'aimait pas  en fit cadeau à la ville de Sète.

Malheureusement, cette oeuvre du sculpteur Gabriel Vital Dubray , se trouve également, à Arras, à Ghisoni (en Haute Corse) et dans divers pays d'Amérique du sud...notamment à Rio de Janeiro.

En réalité, le modèle original, en bronze, a été créé par le sculpteur, à la demande d'une fonderie d'art (Ets Ducel) pour la faire figurer dans son catalogue...

10 novembre 2013

Neptune et Céto



Neptune, qui trône au bas du parc Simone Veil, à Sète, serait, si on en croit la légende, le fondateur de la ville.

"Il y a bien longtemps, sur cette côte, non loin de l'emplacement actuel de Sète, la ville de Taur était édifiée au fond d'un petit golfe. Ses habitants vouaient un culte à un taureau sacré. Jupiter en prit ombrage et Neptune fut chargé de châtier ses habitants. Le dieu de la mer déclencha une formidable tempête qui engloutit la ville sous les eaux. Pour empêcher que les eaux se retirent, il attrapa, avec son trident, une énorme baleine qu'il jeta sur le sable. La baleine, en voyant Neptune fut pétrifiée et devint le mont St Clair sur lequel la ville de Sète fut construite. L'étang qui recouvrit la ville de Taur, prit son nom, transformé  par le temps en "Thau"."




En haut du parc, la grotte de Céto.

Cette déesse, fille de l'Océan et de Théthys, aimait, dit-on, se réfugier dans cette grotte pour se protéger de la chaleur. C'est elle qui aurait donné son nom à Sète.

Une autre fois je vous raconterai l'histoire du chevalier Clair qui donna son nom à la colline

3 novembre 2013

Cap d'Agde


Coucher de soleil au Cap d'Agde (couleurs naturelles).


Le salon nautique, qui avait lieu ce week-end permettait de rencontrer Charles Hedrich, l'homme-qui-tutoie-les-baleines,

Les prix des voiliers d'occasion s'étageaint de 2.500 à 950 000 Euros, le cabin cruiser de l'année dernière était toujours à vendre à 6 200 000.

27 octobre 2013

15 octobre 2013

Tags à Sète



Dans une petite rue oubliée du quartier des "quatre ponts", à Sète, une fresque de Pablito Zago.






Dans le quartier haut, la baleine Sétoise de Kazy , nous rappelle que l' Exodus est parti du port de Sète.


10 octobre 2013

Vieux gréements



Cette semaine, Sète  accueille de vieux gréements :  le Badalona construit en 1920 au Danemark est un Ketch aurique. qui bat désormais pavillon espagnol et assure la promotion de sa ville.



Le Gulden Leeuw, un trois mats goëlette construit en 1937 au Danemark pour participer à des expéditions scientifiques dans les mers polaires. C'est maintenant un voilier de croisière de luxe hollandais.


A tout seigneur, tout honneur le Belem arrive le dernier. Ce trois mats barque en métal, navire marchand construit en 1896 à Chantenay sur Loire par les chantiers Dubigeon est maintenant un navire école basé à Brest.

30 septembre 2013

Le poufre


Poufre, c'est le nom donné par les Sétois à la pieuvre, sans doute une corruption du mot poulpe. Le poufre est l'animal tutélaire de la ville, avec la baleine. Sur la place de la mairie une fontaine lui rend hommage.Voici son histoire en quelques mots :

Dans l'ancien temps une pieuvre géante terrorisait les Sétois.  Un pêcheur, plus courageux que les autres alla lui demander  pour qu'elle raison il détruisait les bateaux et avalait les pêcheurs.
 Le monstre répondit qu'il cherchait le soleil car les profondeurs marines étaient bien sombres.
Notre héros cassa un rayon du soleil et le donna à la bête, qui retourna dans les profondeurs. Mais l'année suivante il en réclama un autre, et ainsi chaque année.
 A cette époque, le soleil n'avait que huit rayons, et à la huitième année, pour éviter que le soleil ne s'éteigne, le pêcheur pris le dernier rayon et l'enfonça dans l'oeil du Poufre.





Si vous voulez en savoir un peu plus, allez voir La légende du poufre soleil. L'histoire de la baleine, ce sera pour une autre fois.

23 septembre 2013

Epaves


Celui-ci a choisi "La Plagette" pour se reposer. La petite plage que vous voyez ici
et qui a donné son nom à ce quartier de Sète n'est pas très spectaculaire
 et pour tout dire fort peu fréquentée par les touristes.

Celui là, est un chalutier qui s'enfonce lentement le long d'un ancien quai de l'étang de Thau.



En plein centre ville un bateau fantôme, qui ne ressemble guère au  Hollandais Volant.













17 septembre 2013

Immeubles Sétois


Celui-ci fait penser aux Monty Python, on dirait l'immeuble du  "Crimson Permanent Assurance" .


 Celui-là n'a rien laissé à ses voisins.


Et puis là, c'est un peu n'importe quoi...

8 septembre 2013

Les ponts de Sète


Monuments incontournables du paysage Sétois, les ponts (3 ponts levants, 2 ponts tournants et 6 ponts fixes) rythment la vie des habitants.
Le pont  "Maréchal Foch" supporte la ligne de chemin de fer de Paris à Perpignan. Le pont routier Sadi Carnot relie le centre de Sète au quartier de la gare. Tous deux sont des ponts levants.
Comme les autres ponts mobiles, ils se soulèvent deux fois par jour, à 9H50 et 19h10, pour laisser passer les bateaux qui transitent par les canaux. Ce qui crée de bien beaux embouteillages.
Si on veut passer dessous, il est nécessaire de prévenir au moins une heure avant. En hiver parfois, ils se lèvent pour un seul bateau. Et même s'il n'y en a qu'un, le service est gratuit.

.



Pour en savoir plus sur le pont de chemin de fer : Réseau ferré de France


2 septembre 2013

Canal du midi



Le canal du midi est classé par l'Unesco dans le patrimoine mondial de l'humanité.
Les 42 000 platanes qui le bordent ne sont pas étrangers à cet honneur.

Malheureusement, une maladie, le chancre coloré, qui s’attaque uniquement aux platanes,
 est en train de les décimer, ou plutôt, de les effeuiller.


2.200 arbres devraient être  abattus cet automne après les 1 600 qui l’ont été au printemps.
En tout, près de 10.000 arbres contaminés seront coupés.



Cela n'empêchera pas les pécheurs de continuer à le fréquenter.
Celui-ci a baptisé sa cabane "Le galifar", sans doute un fin connaisseur de l'argot,
 le galifar étant un "bouchon" dans la langue verte.

23 juin 2013

Pause d'été




A bientôt

9 juin 2013

Décors



 Certains tagueurs décorent des objets sans grand intérêt, et leur donnent une nouvelle vie.
 Ici un bloc de pierre interdisant l'accès à une plage.



 Là, sur la Gardiole, une citerne d'eau, décorée par Rana


 

Mais, hélas, comme beaucoup de Français, vous préférez peut-être celui-ci ?



2 juin 2013

ImageSingulières (III)




Le petit train du festival "Images Singulières" permet d'aller d'un lieu d'exposition à un autre.






Ici, un ancien chai, au bout du Quai des moulins, où l'on découvre  les fiches anthropométriques françaises de bagnards et de Tsiganes (*), mais aussi les touaregs du Sahara occidental et du nord Mali, les communautés de "déclassés" de Stab City (USA) et de Nimbin (Australie) photographiées par Claire Martin .

* ce dernier fichage n'a été supprimé qu'en 1969, mais il a été remplacé par des "Carnets de circulation" toujours en vigueur.

 Et puis il y a le "Off" qui n'a que la rue pour se montrer.




 





  



26 mai 2013

Images Singulières (II)



Comme la Gare de Sète, l'ancien collège Victor Hugo accueille une exposition de photos documentaires.


 

 Dans l'ancienne cour de récréation, d'étranges photos sont exposées.








Il s'agit de photos prises par Eugenia Maximova dans des cimetières d'anciens pays communistes.
Cette mode de décorer les tombes d'immenses pierres gravées est née à la fin du XX° siècle.
Si son origine n'est pas vraiment connue elle pourrait avoir été lancée par des représentants des mafias.