25 mai 2014

La peche au thon


Les thoniers senneur qui occupaient les quais du canal royal, à Sète, sont partis pour une nouvelle campagne de pêche qui ne durera qu'un mois, du 25 mai au 25 juin.
Ils reviendront ensuite passer onze mois à quai.

Les bancs de thons sont encerclés par les "sennes", immenses filets déployés par de petits bateaux rapides. Ils ne sont pas remontés à bord des thoniers mais transférés dans des "cages" qui sont remorqués vers des fermes marines espagnoles, maltaises, tunisiennes et grecques où il seront "engraissés" pendant quelques mois.
Peut-on alors continuer de parler de poissons sauvages ?

Les 17 bateaux Français en méditerranée, dont 10 Sétois pourront capturer 2 200 tonnes de thon (Ce quota a été divisé par deux depuis 5 ans), soit 130 à 150 tonnes par bateau.
Payé 10 à 15 Euros le kilo aux pêcheurs, cela fait un joli chiffre d'affaire (2 millions d'euros environ par thonier). Il sera revendu de 30 à 60 Euros selon l'endroit et la qualité.
 
Certains sont "pour" : l'association de pécheurs Sétois, SATHOAN (SArdine, THOn, ANchois)  a organisé une opération de communication largement diffusée dans les médias. "20 minutes"  , "Midi libre" et même Le Point ou l'Express.

D'autres sont carrément "contre", l'année dernière "Consoglobe" dénonçait un "désastre écologique". Sans parler de Greenpeace qui cette année, sans doute continuera ses actions spectaculaires et pour tout dire un peu controversées.


Mais toute l'année, les chalutiers continueront (tant qu'il reste encore des poissons) à ratisser le fond de la mer. Déjà, il n'y a plus de sardines en méditerranée et quand on en trouve dans les halles de Sète , elles portent l'étiquette "pêchées en Atlantique".
Les associations de défense de l'environnement accusent la "surpêche", les pêcheurs préfèrent  mettre en cause la pollution causée par l'urbanisation et les "touristes"...



16 mai 2014

Plage et paillotes




 12 Kilomètres de plage...10 paillotes.
Installée sur le "Domaine public maritime" où il ne peut pas y avoir d'occupation privative, elles bénéficient cependant de concessions accordées par la commune avec l'autorisation de l'état.
 Il y en aurait environ 200 sur les plages françaises.
En principe 80 % de la largeur et de la surface de la plage doit être laissé libre.
 Dans tous les cas elles ne peuvent pas se maintenir plus de 6 mois : d'avril à octobre.
L'attribution de ces concessions, toujours très opaque, suscite localement bien des polémiques surtout quand la réglementation n'est pas respectée.


 


 De la "Barque bleue" à la "Voile rouge"...L'Office de Tourisme de Sète
  vous en dira davantage.

4 mai 2014

Péniche




A l'extrémité est de l'étang de Thau, commence le canal du Rhone à Sète. En été, on y voit passer de nombreux petits bateaux de location, mais en cette saison, il n'y a guère que de vieilles péniches barrées par des Anglais. Ce jour là, passait  "La Hoya", battant pavillon Néo Zélandais.



A propos de mon dernier message et de l'emballage du pont du Tivoli.


Il a été démonté en février et sera remonté en juin. L'emballage, une bâche en plastique, est destinée à protéger des intempéries les ouvriers qui le réparent, le nettoient et le repeignent. Cela permet aussi de limiter la dispersion de la pollution occasionnée par cette activité.