Les thoniers senneur qui occupaient les quais du canal royal, à Sète, sont partis pour une nouvelle campagne de pêche qui ne durera qu'un mois, du 25 mai au 25 juin.
Ils reviendront ensuite passer onze mois à quai.
Les bancs de thons sont encerclés par les "sennes", immenses filets déployés par de petits bateaux rapides. Ils ne sont pas remontés à bord des thoniers mais transférés dans des "cages" qui sont remorqués vers des fermes marines espagnoles, maltaises, tunisiennes et grecques où il seront "engraissés" pendant quelques mois.
Peut-on alors continuer de parler de poissons sauvages ?
Les bancs de thons sont encerclés par les "sennes", immenses filets déployés par de petits bateaux rapides. Ils ne sont pas remontés à bord des thoniers mais transférés dans des "cages" qui sont remorqués vers des fermes marines espagnoles, maltaises, tunisiennes et grecques où il seront "engraissés" pendant quelques mois.
Peut-on alors continuer de parler de poissons sauvages ?
Les 17 bateaux Français en méditerranée, dont 10 Sétois pourront capturer 2 200 tonnes de thon (Ce quota a été divisé par deux depuis 5 ans), soit 130 à 150 tonnes par bateau.
Payé 10 à 15 Euros le kilo aux pêcheurs, cela fait un joli chiffre d'affaire (2 millions d'euros environ par thonier). Il sera revendu de 30 à 60 Euros selon l'endroit et la qualité.
Payé 10 à 15 Euros le kilo aux pêcheurs, cela fait un joli chiffre d'affaire (2 millions d'euros environ par thonier). Il sera revendu de 30 à 60 Euros selon l'endroit et la qualité.
Certains sont "pour" : l'association de pécheurs Sétois, SATHOAN (SArdine, THOn, ANchois) a organisé une opération de communication largement diffusée dans les médias. "20 minutes" , "Midi libre" et même Le Point ou l'Express.
D'autres sont carrément "contre", l'année dernière "Consoglobe" dénonçait un "désastre écologique". Sans parler de Greenpeace qui cette année, sans doute continuera ses actions spectaculaires et pour tout dire un peu controversées.
Mais toute l'année, les chalutiers continueront (tant qu'il reste encore des poissons) à ratisser le fond de la mer. Déjà, il n'y a plus de sardines en méditerranée et quand on en trouve dans les halles de Sète , elles portent l'étiquette "pêchées en Atlantique".
Les associations de défense de l'environnement accusent la "surpêche", les pêcheurs préfèrent mettre en cause la pollution causée par l'urbanisation et les "touristes"...
Les associations de défense de l'environnement accusent la "surpêche", les pêcheurs préfèrent mettre en cause la pollution causée par l'urbanisation et les "touristes"...